Damas – SANA / Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Dr Marwan al-Halabi, a discuté avec l’envoyé spécial des Nations unies pour la Syrie, M. Geir Pedersen, et la délégation l’accompagnant, des moyens de renforcer et de développer le secteur de l’enseignement supérieur, en coopération avec les organisations des Nations unies, suite à la levée des sanctions visant la Syrie.
Lors de la rencontre qui s’est tenue aujourd’hui au ministère à Damas, les discussions ont porté sur la situation de l’enseignement supérieur et des universités en Syrie, les besoins de ce secteur, les défis auxquels il fait face, la coopération avec les universités étrangères, la valorisation des compétences scientifiques syriennes à l’étranger et l’autonomisation des femmes syriennes.
Le ministre al-Halabi a évoqué les dommages subis par les institutions relevant du ministère sous le régime déchu, tels que la destruction des infrastructures, la fuite des cerveaux, l’isolement scientifique, l’absence de liberté académique, ainsi que l’obsolescence des équipements et son impact sur les résultats de la recherche scientifique dans l’enseignement supérieur. Il a souligné la possibilité de coopérer pour combler ces lacunes.
Pour sa part, M. Pedersen a salué la décision rapide du président américain Donald Trump de lever les sanctions visant la Syrie et sa rencontre avec le président Ahmad al-Charaa, espérant que cette mesure constituera une véritable opportunité pour soutenir la stabilité et le développement en Syrie, et pour restaurer la liberté académique et l’ouverture scientifique.
Il a également mis en exergue la décision du ministère de criminaliser les discours de haine et les incitations confessionnelles, ses efforts pour renforcer la cohésion sociale syrienne, ainsi que les mesures rapides prises en faveur des étudiants des gouvernorats de Soueidaa et du littoral syrien. Il a souligné l’importance de la coopération avec les universités étrangères dans de nouvelles spécialités, la création de centres d’autonomisation des femmes, et s’est réjoui du début de la coopération entre le ministère et les Nations unies, en espérant qu’elle se poursuive et se renforce.
A.Ch.