Washington-SANA/Le site américain « Axios » a rapporté, citant des responsables américains, que malgré l’accord de cessez-le-feu négocié par les États-Unis et qui a mis fin à l’escalade en Syrie, l’inquiétude grandit au sein de la Maison-Blanche concernant le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu et ses politiques régionales.
Le site a indiqué dans son rapport qu’avec la montée de la fumée et des décombres au-dessus du palais présidentiel en Syrie, les discussions dans l’aile ouest sont devenues plus vives, considérant que « Benjamin Netanyahu » est hors de contrôle.
Le rapport indique que plusieurs hauts responsables américains ont adressé directement des plaintes à Trump concernant les agissements de « Netanyahu », précisant que parmi ces responsables se trouvent l’ambassadeur américain en Turquie, Tom Barrack, et l’émissaire spécial des États-Unis pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, tous deux considérés comme des proches du président Trump. Le rapport ajoute : « Des pays comme la Turquie et l’Arabie saoudite ont envoyé des messages furieux à l’administration Trump concernant les actions d’Israël « .
Un responsable de la Maison Blanche a déclaré au site « Axios » à propos de « Netanyahu » : « Il agit comme un fou, il bombarde tout, tout le temps, et cela sape tout ce que Trump essaie de faire. »
Un autre responsable a estimé, selon le site, que la méfiance à l’égard de Netanyahu grandit au sein de l’administration Trump, avec un sentiment croissant qu’il cause beaucoup de troubles. Selon un troisième responsable, Washington avait déjà averti que la bonne volonté de Trump envers Netanyahu pourrait s’épuiser.
Un autre responsable américain a déclaré au site : « Les bombardements en Syrie ont surpris le président et la Maison Blanche. Trump n’aime pas regarder la télévision et voir des bombes tomber dans un pays où il cherche à instaurer la paix et où il a annoncé un vaste plan d’aide à sa reconstruction « .
Le site « Axios » a noté que Trump n’a pas encore publiquement critiqué Netanyahu, et il n’est pas clair s’il partage la frustration récente de ses conseillers.
M.Ch.