Damas-SANA / Le ministre de l’Information, Dr Hamza al-Mustafa, a déclaré que le gouvernement syrien avait fait preuve d’une grande flexibilité pour trouver des solutions politiques dans le gouvernorat de Soueïda. Cependant, il en a résulté davantage de provocations, de promesses non tenues et même de tentatives par certains de créer une réalité militaire contraire à l’État, qui s’est efforcé par tous les moyens de s’éloigner de la solution militaire.
« L’État syrien n’a jamais été en position de faiblesse concernant le dossier de Soueïda, dont le règlement était possible pendant plusieurs mois. Toutefois, il a choisi de laisser aux différentes parties l’opportunité de convenir d’une formule commune. Certains ont misé sur des influences extérieures », a déclaré le ministre dans une interview qu’il a accordée à la chaine al-Ikhbariya.
Il a affirmé que l’État a le droit d’exercer son autorité sur l’ensemble de son territoire. Ce qui s’est passé était une intervention normale résultant du chaos et de l’instabilité.
Le ministre de l’Information a souligné qu’il y a une conviction profonde parmi les habitants de Soueïda que l’accord conclu avec le gouvernement syrien vise à repositionner pleinement le gouvernorat au sein de la patrie syrienne.
Il a rappelé le passé honorable de Soueïda, et affirmé que ses habitants constituent un pilier fondamental de l’État syrien, qui englobe toutes ses composantes. Ils font partie de cette patrie.
Le ministre de l’Information a souligné que le bombardement israélien sur Damas n’était pas une victoire, mais plutôt une façon d’échapper aux pressions internes auxquelles le gouvernement de l’entité d’occupation israélien est confronté. Il a souligné que le chaos et les enlèvements qui perdurent depuis des années contribuent à créer des tensions et de l’instabilité, disant : « Israël attend ces prétextes pour intervenir en Syrie ».
R.Fawaz