Damas-SANA/ Le ministre des Affaires étrangères et des Expatriés, Assaad al-Chaibani, a affirmé que la Syrie d’aujourd’hui ressemble au peuple syrien.
Lors d’une cérémonie de lancement de la nouvelle identité visuelle de la République arabe syrienne au Palais du Peuple à Damas, le ministre des Affaires étrangères a prononcé un discours dans lequel il a affirmé : « Au cours des derniers mois, la diplomatie syrienne n’a pas accepté la situation délabrée dont nous avons hérité et a travaillé sans relâche pour restaurer la présence internationale de la Syrie ».
Et al-Chaibani d’ajouter : » Nous avons rencontré de nombreux présidents qui ont affirmé leur soutien à notre peuple pour la reconstruction de son pays, et à chaque rencontre, nous avons présenté un nouveau visage de la Syrie ».
Le ministre des Affaires étrangères a poursuivi : « Nous avons travaillé sur un discours qui montrerait la Syrie sous son vrai jour, loin des slogans et qui préserverait la dignité du citoyen syrien ».
Il a poursuivi : « Nous voulions redonner à Damas sa place de porte d’entrée vers l’Orient, et nos efforts ont abouti au rétablissement du statut de la Syrie parmi les pays, et à la transformation de notre retour sur la scène internationale, d’un souhait différé en une réalité.
Le ministre al-Chaibani a souligné que ces efforts « ont abouti à la levée des sanctions et au fait que le drapeau syrien hisse au-dessus des Nations Unies. La Syrie que nous voyons aujourd’hui ressemble au peuple syrien, et le symbolisme syrien est aujourd’hui plus ouvert, symbolisant le peuple syrien, sa culture et son territoire ».
Il a expliqué que « nous dessinons nos traits nous-mêmes, et non à travers le miroir des autres. Ce dont nous avons besoin aujourd’hui est un esprit national qui rassemble les fragments de l’identité syrienne ». Il a noté que « la reconnaissance de la diversité du peuple syrien est un point de départ pour l’avenir, et ce jour est une déclaration de la mort culturelle de tout ce qu’avait représenté l’ancienne région d’injustice et de corruption déguisées en slogans ».
Raghda Bittar