Tartous-SANA / L’industrie de la construction navale et des bateaux sur l’île d’Arwad a de nouveau prospéré, profitant de l’élimination de nombreux obstacles et difficultés auxquels elle était confrontée pendant les années de règne de l’ancien régime.
Les habitants de l’île ont hérité ce métier de leurs ancêtres et ont travaillé à le développer par la pratique et l’expérimentation, y introduisant des technologies modernes après qu’il est devenu une industrie purement artisanale.
Khaled Bahlawan, un habitant de l’île qui exerce cette profession depuis 25 ans, dit : « J’ai hérité la profession de mon père et je la transmettrai à mes enfants, surtout après la disparition des mesures injustes prises contre ses travailleurs par la Direction des ports. Parmi celles-ci figuraient la difficulté d’obtenir le bois nécessaire à l’industrie et l’interdiction de négocier dans d’autres devises que la livre syrienne. » Il a souligné que la Direction des ports les traite désormais bien et leur fournit toutes les installations nécessaires à leur travail.
Mohammed Bahlwan, un résident de l’île spécialisé dans la construction navale, a expliqué que la profession de la construction navale a connu un grand développement après l’utilisation de machines au travail, indiquant que cette industrie offre des opportunités d’emploi à un grand nombre de professionnels, notamment des charpentiers, des peintres, des forgerons et des tailleurs, car la fabrication d’un navire prend de deux à six mois.
La fabrication de navires et de bateaux en bois à Arwad remonte à l’époque phénicienne, il y a plus de 2 500 ans, et a été exposée à de nombreux dangers qui ont menacé sa continuation, de sorte que de nombreux habitants de l’île ont cessé d’y travailler et ont attendu son extinction en raison du manque de retour matériel et de l’incapacité de ses travailleurs à exporter leur production pendant les années de règne de l’ancien régime.
M.Ch.