Capitales-SANA/ Entre la sécheresse, et les dérèglements climatiques mondiaux, accompagnés d’une hausse sans précédent des températures, et l’apparition de catastrophes environnementales telles que les inondations, la dégradation de la couverture végétale et bien d’autres, la majorité des pays du monde fait face à des menaces sérieuses pesant sur leur sécurité alimentaire et vitale, sans parler de lourdes pertes à tous les niveaux. Tout cela est attribué au phénomène du « changement climatique ».
Alors, en quoi consiste ce phénomène et comment ses répercussions se manifestent-ils en Syrie et dans le monde ?
Pourquoi le climat change-t-il ?
Selon l’Organisation des Nations unies, les causes principales du changement climatique résident dans la combustion des combustibles fossiles, ce qui aggrave les émissions qui piègent l’effet de serre. Cela entraîne l’intensification de l’effet de serre et le changement climatique et avec le temps, la hausse des températures provoque des modifications dans les régimes météorologiques et bouleverse l’équilibre naturel de la planète, menaçant les humains et toutes les autres formes de vie sur Terre.
Les dommages, qui, l’année dernière, ont dépassé des milliers de victimes et des milliards de dollars, mettent en évidence que le changement climatique est l’une des problématiques environnementales les plus complexes, notamment avec l’aggravation de ses répercussions et de ses formes.
Les impacts du changement climatique sur la Syrie et le monde :
Selon un rapport récent de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), les impacts du changement climatique en Syrie sont parmi les plus graves depuis environ 60 ans, de sorte qu’ils menacent la sécurité alimentaire de plus de 16 millions de personnes, et les cultures agricoles du pays.
Bien sûr, la Syrie n’est pas la seule à subir les effets du changement climatique. Le monde entier est confronté aux catastrophes que ce phénomène annonce. C’est ce qu’a confirmé une étude publiée dans la revue « ESSD », qui a mis en garde contre l’accélération du rythme des changements des indicateurs climatiques.
En même temps, les avertissements des scientifiques selon lesquelles le changement climatique entraînera des vagues de chaleur plus longues et plus intenses coïncident avec des mesures préventives européennes et des instructions données à la population, avertissant que les températures pourraient dépasser les 40 °C, ce qui suscite des craintes d’incendies de forêts.
Il y a quelques jours, les autorités de plusieurs régions italiennes ont annoncé envisager d’interdire certaines activités professionnelles pendant les heures les plus chaudes, alors qu’une vague de chaleur intense, causée par le réchauffement climatique, envahit le pays.
L’agence nationale de météorologie (Aemet) en Espagne a, quant à elle, averti que le mois de juin pourrait être le plus chaud jamais enregistré, avec des températures atteignant 42 °C à Séville et dans d’autres villes du sud.
Dans le nord du Portugal, le risque d’incendies atteint son niveau le plus élevé. La France, elle aussi, subit une vague de chaleur depuis plus d’une semaine, avec quatre zones du sud placées en état d’alerte. La Grèce fait également face à d’importants incendies de forêt, entraînant l’évacuation de populations et la fermeture de routes.
Le sommet sur le climat « COP 30 » et les inquiétudes de ne pas réaliser ses objectifs
Le Brésil doit accueillir le sommet sur le climat « COP 30 » en novembre 2025. Le monde entier place de grands espoirs dans cet événement pour réaliser des avancées rapides sur plusieurs fronts visant à limiter la hausse des températures.
En dépit de tout cela, les espoirs demeurent quant aux décisions que pourrait adopter ce sommet, lesquelles auraient un effet profond sur l’avenir de l’humanité, dans la lutte contre les changements climatiques et leurs répercussions catastrophiques à l’échelle mondiale.
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Ibtissam/ L.S.