Damas-SANA / A l’aube de la libération, le 8 janvier 2024, et malgré l’évacuation de certains sites autour de l’usine de câbles de Damas, le personnel de sécurité et de protection a insisté pour ne pas quitter les sites de la société et continuer à remplir son devoir de la protéger, de préserver ses machines, ses matières premières et ses produits fabriqués des mains des personnes malintentionnées.
Un trillion de livres syriennes
Dans une déclaration au correspondant de Sana, le directeur adjoint et directeur de la production dans la société, l’ingénieur Zad al-Karim al-Hariri, a indiqué qu’ils suivent un système de périodes de travail pour la sécurité, qui s’étend 24 heures sur 24, avec plusieurs caméras pour surveiller l’enceinte de la société et la protéger de toute tentative d’infiltration et de vol de son contenu.
Il a déclaré : « A l’aube de la libération, nous avons veillé en tant qu’employés à être présents dans la société et à la protéger de toute tentative de vol, qui aurait pu concerner environ un trillion de livres syriennes, réparti entre les machines, les produits finis et les matières premières ».
Tentative de vol
L’ingénieur al-Hariri a poursuivi en disant : « La responsabilité est difficile, c’est pourquoi nous avons intensifié les patrouilles la veille de la libération, surtout que la société contient des matériaux qui pourraient être une cible pour les voleurs et les hors-la-loi ». Il a souligné qu’une tentative de vol de 2 tonnes de câbles en cuivre avait été découverte, devant être transportées à travers l’enceinte donnant sur la zone de Sebeineh, mais la vigilance des gardes a fait échouer cette tentative et empêché le vol de tout matériau de la société, préservant ainsi l’intégralité de ses biens.
Aucun article volé
Al-Hariri a affirmé qu’aucun article n’avait été volé de l’usine, et lors de l’inventaire du contenu de la société après la libération, il a été prouvé que tous ses contenus existaient et rien n’avait été volé, grâce au sens élevé des responsabilités et au patriotisme de ses employés.
Le superviseur de service et chef de sécurité, Mohammed Issa, a expliqué qu’à 15h00 la veille de la libération, l’administration a été contactée concernant de nombreux mouvements autour de la société et des retraits des forces du régime déchu dans la région sud. Immédiatement, des instructions ont été données pour intensifier les patrouilles à l’entrée principale et sur l’enceinte de la société, soucieux de protéger ses ressources, considérées comme un patrimoine national.
Nous sommes restés retranchés
Issa a ajouté : « A l’aube de la libération, il y avait des tentatives d’exploiter la situation générale, d’entrer dans la société et de voler des voitures pour fuir, par des éléments du régime déchu. Nous les avons empêchés et chassés, et en dépit de leurs menaces de tirer, nous sommes restés retranchés à la porte de la société et répartis sur ses enceintes, prévenant toute tentative d’infiltration et de vol ».
Devoir national
« Nous l’avons protégée par sens des responsabilités et devoir national », selon le superviseur de service Mohammed Ghazi Kamal, ajoutant : « La veille de la libération, il y avait un grand embouteillage autour de la société et des tirs intenses. Vu la gravité de la situation, l’administration a été contactée pour demander le soutien de gardes dont les maisons étaient proches de la société. En effet, plusieurs gardes ont répondu à l’appel et sont venus à la société par sens des responsabilités et devoir national envers ce site industriel ».
Déploiement organisé
Kamal a insisté sur leur souci, en tant qu’agents de sécurité de l’entreprise, d’intensifier les patrouilles durant cette situation exceptionnelle. Malgré la grande superficie de la société, elle a été couverte par un déploiement organisé et une coordination élevée. Il a précisé qu’à 21h00 la veille de la chute du régime, il y avait eu des tentatives d’entrer dans la société par la porte principale dans le but de voler, pensant que la société était sans gardes. Mais ils ont été confrontés et empêchés de s’approcher, avec le renforcement des points faibles en soudant les fils métalliques adjacents à l’enceinte, que des groupes hors-la-loi avaient tenté de saboter pour entrer.
Il est à noter que l’établissement public de fabrication de câbles à Damas est titulaire de la certification ISO 9001 depuis 2000, et a renouvelé la certification ISO 2015/9001 en 2018, puis à nouveau en 2022 par la société « TOCS » International Group PIYLTD.
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A.Ch.