Genève-SANA/ la directrice de la Division des opérations et du plaidoyer au Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies, Edem Wosornu, a exprimé l’espoir que la levée des sanctions américaines et européennes sur la Syrie faciliterait les efforts de secours, de redressement et de développement, notant que le pays est toujours confronté à d’énormes besoins.
Le Centre d’actualités des Nations Unies a cité Wosornu qui a déclaré aujourd’hui lors d’une conférence de presse pour les agences des Nations Unies à Genève : « J’ai ressenti le regain d’espoir du peuple syrien après de longues années de souffrance et d’épreuves, et il y a une tendance encourageante pour le retour des réfugiés et des personnes déplacées depuis décembre 2024, alors que plus d’un million de personnes déplacées à l’intérieur du pays sont retournées dans leurs zones d’origine, et plus d’un demi-million de réfugiés des pays voisins ».
Elle a souligné qu’il est essentiel de surmonter les obstacles au retour, tels que l’insuffisance des services, le manque de moyens de subsistance et le danger des munitions non explosées.
La responsable de l’ONU a affirmé la poursuite des opérations humanitaires malgré les défis croissants, expliquant que « 16,5 millions de personnes ont besoin d’aide humanitaire et de protection en Syrie », et que les Nations Unies et ses partenaires atteignent environ 2,4 millions de personnes par mois à travers des opérations à l’intérieur du pays et au-delà des frontières.
M.Ch.